Aujourd’hui j’enfile ma casquette de maman pour vous parler d’un truc qui a (littéralement) changé ma vie.
Ma fille aura bientôt 10 ans. Et si tu te poses la question, oui, tous les soirs je pleure en position foetale au fond de mon lit parce que le temps passe trop vite et que je me souviens encore du temps où elle rentrait, toute entière, sur nos avant-bras. Maintenant elle me pique mes chaussettes tous les matins parce que, hé, maman, t’as vu, on fait presque la même pointure. #shootme
10 ans c’est surtout ce moment qui me semble un peu charnière où les enfants commencent sérieusement à pencher du côté de la pré-adolescence. Cette période où ils ont envie d’un peu plus de liberté, d’être responsabilisés, de ne plus toujours être collés aux basques de leurs parents et de vivre un peu leur life comme bon leur semble.
C’est ça être un enfant, finalement. Grandir et s’émanciper un peu plus chaque jour.
Et être parent, ça se résume souvent à un sentiment central : angoisser.
• SOURCE D’ANGOISSE #1
Il y a un peu plus d’un an ma fille a commencé à sortir dans notre rue pour aller jouer avec ses copines. Je me souviens encore du jour où elle nous a demandé si elle pouvait sortir… Dans ma tête ça a fait « WHUT ?! Sortir ? SEULE ? DANS LA RUE SANS NOUS ????? MAIS NOOOOOOOOON ! » J’étais sur le point de l’enfermer à la cave jusqu’à ses 30 ans quand, heureusement, son père, parfois bien plus raisonnable que moi, a pris le truc en main.
Je me suis souvenue que moi aussi je zonais non loin de chez moi avec mes copines quand j’avais à peu près son âge, que je rentrais même de l’école seule et que j’arrivais parfaitement à gérer ce genre de situations. Mais c’était *attention, phrase de vieille* : une autre époque. Une époque où, même si ça arrivait, tu n’avais pas la crainte qu’on t’enlève ton gosse en plein jour. Une époque où bien sûr on s’inquiétait forcément -c’est écrit sur le contrat, en tout petit en bas « en devenant parent vous vous engagez à vous inquiéter h24 pour votre marmot jusqu’à la fin de vos jours. Bisou. »- mais où il me semble que c’était dans une bien moindre mesure.
Mais concrètement je n’avais pas envie de laisser mes angoisses priver notre fille de quelque chose de somme toute normal. On vit dans une petite ville, qui plus est dans un petit quartier tranquille composé en majorité de retraités sympas comme tout et de familles et quand il fait beau tous les enfants sont dehors. Comment lui expliquer que, elle, elle ne peut pas y aller ? Alors on a ravalé nos angoisses de parents et on l’a laissée aller vivre sa vie de gamine de 9/10 ans et aller…s’amuser ! Avec des règles simples comme ne pas trop s’éloigner, évidemment ne pas monter dans la voiture d’un parfait inconnu qui te proposer ton poids en bonbons, regarder 17 fois avant de traverser la route, nous prévenir si elle quittait la rue pour aller chez une copine etc.
Sauf que, enfant de 10 ans oblige, il y a eu quelques loupés. Du genre oups j’ai oublié de te prévenir que j’allais jouer dans le jardin de Gwendoline et ne me voyant plus dans la rue tu as cru que ça y est on m’avait enlevée et que tu n’allais plus jamais me revoir ou encore mince j’ai oublié de regarder ma montre et je suis rentrée en retard.
• SOURCE D’ANGOISSE #2
Le deuxième événement qui a augmenté le level d’angoisse dans nos vies c’est l’école. Durant des années je ramenais ma fille, je lui faisais un gros bisou et le regardais entrer dans l’école. Ecole dont je sais qu’elle ne pourrait en aucun cas sortir une fois qu’elle y serait entrée. Une fois la marmotte à l’intérieur donc je pouvais aller vaquer à mes occupations paisiblement et quasi sans y penser.
Mais un jour ma fille m’a demandé de ne plus l’accompagner jusque devant l’école. Donc une fois de plus « WHUT ?! Aller à l’école ? SEULE ? MARCHER 10 MÈTRES SANS NOUS ???? » Et une fois de plus, j’ai bien du m’y résoudre et j’ai bien compris qu’elle en avait marre de se trimballer sa mère en mode zombie-pyjama tous les matin et qu’elle avait envie de faire comme ses copines qui, pour certaines, vont seules de leur maison à l’école.
Sauf qu’une fois de plus, angoisse angoisse angoisse. Quand j’allais la récupérer à midi et qu’elle mettait un peu plus de temps à arriver que d’habitude je m’imaginais le pire (alors qu’en vrai elle était juste dans son rôle de gamine pas toujours très pressée), je me demandais souvent si, durant les quelques mètres qui la séparait de l’école, il était bien sage de la laisser se balader seule. Est-ce que quelqu’un ne pourrait pas lui faire de mal ? Est-ce qu’un jour il ne lui viendrait pas à l’esprit de ne juste pas aller à l’école ?
Bref. Vous l’aurez compris avec cet interminable story-telling, pour nous c’était l’angoisse totale (avec un total de point plus élevé de mon côté, j’avoue).
Et un jour j’ai découvert le concept des montres connectées pour les enfants (merci Jesus Sauvage d’avoir partagé ta découverte !).
Le concept est simple, il s’agit d’une montre dans laquelle on met une carte sim, qui fonctionne avec une application mobile et qui offre 3 options très intéressantes :
Petit 1 : Une fonction GPS
À n’importe quel moment de la journée vous pouvez ouvrir l’application, aller dans l’onglet « Localisation » et voir de façon assez précise où se trouve votre enfant (par exemple je vois quand ma fille est encore devant l’école et quand elle y est entrée).
Petit 2 : Une fonction appel
Comme il y a une carte sim, il y a un numéro. Via l’appli on peut ajouter des numéros de téléphone (nous par exemple on a ajouté le mien, celui de mon chéri et celui de sa maman qui vit non loin de chez nous). Ce qui fait que notre fille peut nous appeler quand elle le veut, comme si elle possédait un téléphone, et nous pouvons aussi la joindre à n’importe quel moment. L’avantage c’est qu’hormis les numéros enregistrés dans la montre et dans l’application, aucun autre numéro ne peut être appelé depuis la montre ou ne peut appeler notre fille. C’est un circuit ultra fermé.
Petit 3 : Une fonction message vocal/texte
Via sa montre notre fille peut nous envoyer des messages vocaux. Par exemple si elle est au périscolaire et qu’ils font une chouette activité elle peut nous envoyer un petit message pour nous demander de venir la chercher un peu plus tard que prévu. De notre côté via nos téléphones et l’application on peut soit lui envoyer des messages vocaux, soit des messages texte (sur la montre il n’y a pas de clavier, c’est pourquoi de son côté elle ne peut envoyer que des message vocaux).
Après quasi 1 mois de test je dois dire que nous sommes plus que convaincus par cette montre ! Mais histoire de développer un peu voici ce que j’aime tout particulièrement…et ce que j’apprécie un peu moins.
> LES PLUS :
• C’est ULTRA rassurant ! Savoir que l’on peut localiser son enfant à n’importe quel moment, surtout quand, comme notre fille, il y a des moments où elle est « seule », qu’on peut la joindre à n’importe quel moment, qu’elle peut aussi nous joindre à n’importe quel moment… Je ne sais pas si les non-parents comprendront mais ça ôte un réel poids des épaules et ça fait descendre en flèche la jauge angoisse.
• Notre fille est trop contente avec sa super-montre-connectée ! Et l’air de rien ça la responsabilise aussi un peu. On a pris le parti de ne pas désactiver sa montre lorsqu’elle est en classe en lui expliquant simplement qu’elle ne devait pas s’en servir et ça a plutôt bien fonctionné, mis à part quelques « dérapages » au départ elle est très raisonnable avec sa montre.
• La montre est super chouette ! J’avais un peu peur qu’elle soit énormissime mais au final ça va. Certes c’est une montre technologique et connectée donc elle ne peut pas avoir la même taille qu’une montre classique mais c’est tout à fait raisonnable.
• La prise en main est très facile. Que ce soit du côté des parents (télécharger l’application, entrer les contacts, comprendre comment ça fonctionne etc.) comme du côté de l’enfant, c’est très simple et intuitif
• Il y a une fonction « Mode Classe ». Ce qui signifie que durant les heures de classe vous pouvez désactiver toute la partie interactive de la montre pour qu’elle ne soit plus…qu’une simple montre. On peut sélectionner les jours et les tranches horaires.
• Une fonction « Alarme ». On peut renseigner une date et un horaire et ça envoie, comme son nom l’indique, une alarme. Du genre « douding douding vas y rentre c’est l’heure de prendre ta douche. »
• Une fonction « Activité ». Il y a un petit personnage sur l’écran de la montre et plus votre enfant bouge, plus il « gagne » de points et plus le petit personnage grandit.
• Une fonction Zone de Sécurité : Vous pouvez définir des zones de sécurité (exemple, l’école, le périscolaire, chez Mamie, chez une copine etc.) et vous êtes prévenu par une notification dès que votre enfant entre et sort d’une zone.
• On reçoit une notification lorsque la batterie est faible ou que la montre est éteinte et on peut, via l’application, désactiver l’extinction de la montre.
• Il était hors de question pour nous que notre fille ai un téléphone à même pas 10 ans mais on souhaitait vraiment pouvoir la joindre et surtout savoir où elle est dès qu’on le voulait. Du coup la montre est, à mon sens, un très bon entre-deux. Appels, messages vocaux, localisation, pratique et fun mais sans tous les inconvénients d’avoir un téléphone à un si jeune âge.
> LES MOINS :
• Ce que j’ai envie d’appeler « le temps d’adaptation ». Equiper son gamin d’un outil aussi rigolo et technologique peut poser quelques soucis au départ. Par exemple dès le premier jour la maîtresse a laissé un petit mot dans son cahier de texte en nous questionnant sur la montre (est-ce qu’elle peut filmer ou prendre des photos avec ? À quoi ça sert ? Etc.) et surtout notre fille n’arrêtait pas de la tripoter, de nous envoyer des notes vocales pendant la récré en mode « coucou papa, ça va ? » ou « Pimprenelle elle m’a dit ça gnagnagna » et au départ elle a un peu cru que c’était la fête du slip, comme le soir où après l’avoir mise au lit elle a trouvé de bon ton de téléphoner à sa grand-mère.
Bon, rien de grave en soi. Ça s’est calmé en à peine quelques jours et ça me semble, au final, une phase de découverte assez normale. On a expliqué à la maîtresse de quoi il s’agissait, que l’on pouvait « désactiver » la montre lorsqu’elle était en classe si ça posait problème et après avoir bien briefé notre fille sur le fait que ce n’était pas un jouet ou un téléphone, tout s’est mis à aller comme sur des roulettes.
• J’aurais aimé que le gps soit un poilou plus fluide et permette de suivre un peu mieux son enfant lorsqu’il se déplace, un peu comme sur Google Maps ou équivalent. Ici la mise à jour se fait au bout de 30 secondes environ. Ok, ok, je pinaille, mais j’aurais bien aimé quand même ! ;)
• Ça n’a rien à voir avec la montre en soi mais j’avoue avoir été quand même un peu contrariée de devoir en arriver là pour pouvoir être rassurée… L’idée de tracker notre fille ne me fait pas plus plaisir que ça, je me demande encore parfois si c’est une bonne idée, si ce n’est pas un peu bizarre…et en même temps, rapidement je me dis OSEF. Pour avoir vécu ces moments épouvantables où tu penses que ta fille joue au coin de la rue et qu’en fait elle n’y est pas… Si on peut s’éviter ce genre de terreurs alors tant pis pour le côté Black Mirror.
> CONCLUSION :
Vous l’aurez compris, ici c’est un grand YES pour la montre smartwatch kids! Comme je l’ai déjà dit plus haut c’est extrêmement rassurant de savoir que l’on peut localiser notre fille et la joindre n’importe quand et de son côté elle est ravie d’avoir un peu plus de liberté et d’autonomie !
Et n’hésitez pas à garder un oeil sur mon compte Instagram dans les jours qui viennent parce qu’on n’est pas à l’abris de voir débarquer un petit concours… ;)
J’espère que ce post vous aura plu et que, peut-être, cette découverte pourra rendre votre vie de parent un peu moins stressante !🙌🏼
A vous de nous raconter votre histoire maintenant!
2 commentaires
Interestingly, not only has GW 501516 been tested in healthy subjects with no negative side effects, but it has also been tested in subjects including alcohol drinkers, tobacco users, and stimulant narcotics users, all without side effects buying cialis online forum
Faut il payer un forfait pour que l enfant aie toute ses fonction là ou bien le tout fonction avec le forfait téléphonique de maman